Zoom sur Emmanuelle Laroche : Comédienne et metteuse en scène

Emmanuelle Laroche | Comédienne, metteuse en scène | MRC de Memphrémagog

Emmanuelle Laroche | Comédienne, metteuse en scène | MRC de Memphrémagog

Un peu plus sur Emmanuelle

Cette brillante et lumineuse jeune femme a bien voulu m’accorder une entrevue, malgré son emploi du temps très chargé.

La vie d’Emmanuelle Laroche a été parsemée de nombreux déménagements. Elle dit, à la blague, que ses origines en sont les responsables, car les Arméniens étaient des peuples nomades. Née à Asbestos, elle a ensuite vécu à Arthabaska, puis dans plusieurs autres villes… Mais depuis 2011, elle semble avoir pris racine en Estrie.

Son premier amour, la musique, l’a entrainée vers des études en piano classique. Elle adorait cet instrument, mais elle trouvait que le côté social n’était pas au rendez-vous. Elle a donc pris une pause d’études où elle a fait du bénévolat dans une école primaire en enseignant la musique et en montant une comédie musicale. Comblée par cette expérience, elle fait son entrée à l’UQAM en enseignement de l’art dramatique.

Emmanuelle Laroche en tournage avec son conjoint, le directeur photo et réalisateur Mathieu Gagnon

Emmanuelle Laroche en tournage avec son conjoint, le directeur photo et réalisateur Mathieu Gagnon

Le théâtre et le jeu ont été une révélation pour elle, malgré sa grande timidité. Elle a vite eu l’envie d’approfondir ses connaissances et de perfectionner son jeu. En 2001, après une longue préparation, elle est acceptée à l’École nationale de théâtre. Depuis sa sortie en 2005, elle travaille comme comédienne, metteuse en scène et directrice d’acteurs.

Ses belles réalisations

Avant la pandémie, Emmanuelle s’occupait de la mise en scène de la pièce Gloucester : délire shakespearien avec la troupe du Théâtre de l’Insomnie. Malheureusement, le spectacle a dû être arrêté une heure avant la générale, en raison des nouvelles mesures de sécurité. Elle travaillait également à monter la revue musicale de la concentration cordes et piano de l’école Montcalm depuis 8 ans.

Sa plus grande réalisation est de sentir que les gens s’accomplissent et se dépassent lorsqu’ils travaillent sur un projet.

 « C’est l’humain à travers le projet qui me pousse à aller plus loin et à être fière de voir à quel point les gens se réalisent » affirme-t-elle avant de citer en exemple le court métrage d’Anh Minh Truong Fuckés, pognés ensemble où elle jouait un rôle principal. « Wow, on s’est rendus à ce résultat-là ensemble ! »

Des projets, même (et surtout !) en confinement

Pendant le tournage du documentaire sur la COVID-19 et le confinement

Pendant le tournage du documentaire sur la COVID-19 et le confinement

Tourner avec des mesures de distanciation sociale ? Plutôt facile pour Emmanuelle. Elle a trouvé la solution parfaite : celle de faire équipe avec son conjoint Mathieu Gagnon, directeur photo et réalisateur. Des conditions idéales pour respecter les mesures de sécurité sanitaires en tournage ! Le couple est d’ailleurs parfaitement assorti, autant dans leur vie professionnelle que personnelle. Emmanuelle affirme qu’elle a trouvé son « âme sœur » avec qui elle partage et développe plusieurs projets. Depuis le confinement, ils ont déposé deux demandes de subvention, ont tourné un court métrage et travaillent présentement sur un documentaire sur la COVID-19 et le confinement en Estrie. Ils se complètent très bien : Mathieu à la direction photo et au montage, Emmanuelle au jeu ou à l’animation et ensemble, ils scénarisent et réalisent.

« On a tout l’équipement ici et on a le talent d’un côté comme de l’autre de la caméra. On a du gros fun depuis qu’on est confinés chez nous ! On a une vision très similaire des choses. On n’a pas besoin de parler et on se comprend » affirme Emmanuelle.

La pandémie dans sa vie

Emmanuelle n’a jamais été aussi productive que depuis le confinement. Pour elle, c’est un moteur de propulsion, car — et ça peut sembler contradictoire — elle ne se sent pas obligée de produire. Elle se permet des temps d’arrêt, sans être en mode de recherche de travail. Elle est davantage centrée sur ses valeurs et ses besoins.

Emmanuelle et Le BEAM

Emmanuelle espère que Le BEAM pourra aider à faire travailler le monde de la région. « On a du talent ici, tant au niveau artistique que technique. Il y a beaucoup de productions de l’extérieur qui viennent ici, mais ils prennent leur équipe. Je voudrais qu’on puisse faire rayonner les ressources d’ici. C’est primordial. » Elle ajoute également : « Si la crise perdure, on doit se serrer les coudes et avancer tout le monde ensemble (…). Si Montréal est confiné, c’est une magnifique opportunité de faire travailler notre monde parce qu’on sait comment travailler. »

Emmanuelle Laroche ; comédienne, metteuse en scène, directrice d’acteurs, partisane du bonheur.

Zoom sur Caroline Dumeste : Conseillère en production vidéo

Caroline Dumeste | Conseillère en production vidéo | Sherbrooke

Caroline Dumeste | Conseillère en production vidéo | Sherbrooke

Un peu plus sur Caroline Dumeste

L’expérience de Caroline Dumeste dans les domaines des communications et de la vidéo se lit à travers les nombreuses lignes de son CV. Elle met brillamment à profit ses multiples compétences et entreprend avec un enthousiasme débordant les nombreux projets vidéo de l’Université de Sherbrooke. Le premier rêve de Caroline, qui a grandi dans le sud de la France, était de devenir journaliste sportive. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle a fait un double bac marketing-communication/journalisme à Paris. Elle a ensuite entendu parler de l’effervescence de la vie montréalaise et y est déménagée. Elle a tout de suite commencé à travailler comme chargée de production pour TVA, puis comme chargée de programmation à TV5. Tout s’est tellement bien déroulé au Québec qu’elle n’est jamais retournée en France.

Elle a eu envie de découvrir les régions avoisinantes, alors elle a commencé à travailler à la station de ski de Bromont, où elle a été conseillère en communication.

Elle a ensuite atterri sur son poste de rêve à l’Université de Sherbrooke, en tant que conseillère en production vidéo. Elle produit, réalise et coordonne les projets vidéo des différentes facultés de l’université.  

Avec son bagage en communication, elle est très outillée pour diriger les gens vers les meilleures ressources et stratégies de diffusion.

Elle côtoie plusieurs autres membres du BEAM, comme Pascale Rousseau qui est également employée de l’UdS. Elle a aussi la chance de travailler avec Jean-Sébastien Dutil et David Elias qui réalisent régulièrement des contrats pour l’UdS en sous-traitance.  

Ses projets et belles réalisations

Avec Jean-Sébastien Dutil (caméraman et réalisateur) en train de faire le point sur l’horaire de production pendant le tournage de la web-série « Les faces cachées de la prostitution ».

Avec Jean-Sébastien Dutil (caméraman et réalisateur) en train de faire le point sur l’horaire de production pendant le tournage de la web-série « Les faces cachées de la prostitution ».

Caroline a travaillé sur un projet très stimulant avec une chercheuse en psychoéducation de l’UdS, Nadine Lanctôt — qui a mené des recherches sur les impacts de la prostitution sur les adolescentes. La professeure et chercheuse avait entendu dire que la saison 2 de la télésérie Fugueuse allait débuter en janvier et voulait profiter de ce moment pour faire des capsules de vulgarisation, synchronisées avec les épisodes de la série, afin de partager ses résultats de recherche. Caroline a tout de suite reconnu le potentiel de ce projet et a contacté le diffuseur TVA, qui a accepté de les appuyer en diffusant certaines capsules sur la page Facebook de la télésérie. Les 10 capsules « Les faces cachées de la prostitution », conçues par le réalisateur Jean-Sébastien Dutil, ont connu un beau succès et une grande couverture médiatique. Caroline est fière d’avoir contribué à ce projet 100 % estrien.

Le confinement et la pandémie

Caroline se considère chanceuse de pouvoir vivre cette situation difficile de la pandémie en étant employée de l’Université. Au moment de l’entrevue, nous étions à la 3e semaine de confinement. Elle travaillait de chez elle, sur la postproduction de tournages qui avaient eu lieu avant le 13 mars. Il y a, selon elle, plusieurs projets qui peuvent s’adapter à la vie de confinement, notamment avec la faculté de psychologie, qui veut réaliser des capsules sur « comment vivre la crise » et les présenter aux étudiants. Les chercheurs et professeurs vont se filmer chez eux et Caroline et son équipe s’assureront de la postproduction. La COVID-19 entraîne une nouvelle façon de tourner.

 « On peut quand même faire des vidéos et c’est correct si ce n’est pas parfait ou si c’est une vidéo-selfie. L’important est que l’on se partage du contenu et qu’on apporte quelque chose aux gens. »

Elle profite de cette situation pour prendre du recul et pour réaliser à quel point l’humain s’adapte bien.

Caroline et Le BEAM

Elle trouve très intéressante l’idée de centraliser tous les aspects des productions artistiques et numériques afin d’attirer des fournisseurs dans des lieux de tournage qui sont « des mines d’or. »  Et selon elle, au niveau de la main d’œuvre, il y a énormément de potentiel artistique. Et Le BEAM offre toutes ces possibilités !

Elle aimerait beaucoup pouvoir échanger avec les autres membres sur les façons de s’adapter à la nouvelle production vidéo ou la « vidéo 3.0 » !

Caroline Dumeste ; conseillère en production vidéo, organisatrice et instigatrice de projets.

Le BEAM sur grand écran grâce à La Maison du Cinéma

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Depuis le mois de février, il est possible de voir une production réalisée par les membres du BEAM sur un grand écran grâce à La Maison du Cinéma. Ce mois-ci, le vidéoclip Beau malheur de Kevin Parent est présenté dans l’avant-programme.

Alexandre Hurtubise, directeur général et copropriétaire, se dit très heureux d'accueillir et d’encourager ces projets régionaux.

Une histoire de famille

Entreprise familiale, La Maison du Cinéma s’est bâtie sur des valeurs de partage et d’ouverture. Les membres de la famille s’appuient les uns sur les autres et s’épaulent pour les différentes tâches. Des personnes sont venues se greffer à l’équipe et sont également considérées comme des membres de la famille. Alexandre a plusieurs connaissances technologiques et, à son grand bonheur, est arrivé à la Maison du Cinéma pendant le virage au numérique. Il reste toujours à l’affût des nouveautés et à la fine pointe de la technologie.

Une mission qui va au-delà de la diffusion des films

Alexandre Hurtubise a décidé de devenir membre du BEAM, car il sentait que la mission de l’organisme avait quelque chose en commun avec celle de son entreprise. Évidemment, la mission première de La Maison du Cinéma est de diffuser des films. Cependant, tant mieux si l’entreprise peut également contribuer au rayonnement des artisans d’ici en présentant un large éventail de films et en diffusant leur talent.

Le talent sur grand écran

« Nous avons beaucoup d’ouverture à diffuser le talent de la région » affirme Alexandre Hurtubise. « Nous sommes un lieu de diffusion, nous ne sommes pas un artisan en soi ou un studio, mais nous avons des choses intéressantes pour certains artistes dans l’industrie qui pourraient occuper nos lieux. À voir et à développer ! »

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C’est sur cette idée que le partenariat avec le BEAM a été créé. Une production des membres du BEAM sera donc présentée tous les mois dans l’avant-programme. Une petite boucle de 20 secondes annonçant le partenariat entre Le BEAM et La Maison du Cinéma a été créée afin de mettre en contexte les gens de l’audience avant la présentation.

Le cadre de présentation des productions n’est pas rigide. Alexandre Hurtubise se dit très ouvert à diffuser la production d’une façon personnalisée, afin qu’elle soit mise dans le meilleur contexte, selon sa durée et son sujet.

Il est également très intéressé à trouver une solution pour diffuser plus de courts métrages, car la demande commence à se faire sentir.

Un pas de plus pour faire rayonner l’Estrie

Le copropriétaire du cinéma voit en Le BEAM plusieurs autres avantages, notamment lorsqu’un film est tourné en région :

« On ne le sait pas assez quand un film est tourné dans le coin. Et on espère que Le BEAM apportera cette information-là. Que ce soit deux scènes ou les trois quarts du film, je pense qu’on pourrait le souligner d’une façon X ou le mettre de l’avant sous forme de capsule “behind the scene”.

La Maison du Cinéma est un organisme qui démontre énormément d’ouverture au rayonnement du succès d’ici et la complémentarité avec les projets du BEAM s’illustre parfaitement!

@Michelle Boulay

@Michelle Boulay

 

Zoom sur Laurent Ulrich : Directeur photo

Laurent Ulrich | Directeur photo | MRC Memphrémagog @Gabriel Dupuis (pendant le tournage du court métrage Cry Wolf)

Laurent Ulrich | Directeur photo | MRC Memphrémagog
@Gabriel Dupuis (pendant le tournage du court métrage Cry Wolf)

Laurent en quelques lignes…

Laurent a rapidement connu le milieu des plateaux de tournage, car son père était producteur. C’est d’ailleurs grâce à lui que Laurent obtient, à 16 ans, sa première « job » d’assistant de production. Ce sera l’occasion d’en apprendre un peu plus sur ce métier qui le fascine. Il fera ensuite des études en cinéma au cégep de Saint-Laurent à Montréal, puis à l’UQAM, également en cinéma.

Laurent a toujours été très curieux. Voulant connaître un peu mieux les origines allemandes de son nom, il est allé étudier à Berlin pendant une session. Il a vite fait de réaliser qu’il ne cadrait pas très bien dans cet univers où tous les trains partent à l’heure pile!

Ses belles réalisations et ses projets

Laurent touche à plusieurs sphères : direction photo, caméra, éclairage et techniques de scène.

Laurent Ulrich (à gauche) à la direction photo lors du tournage d’un vidéoclip de Eager dance

Laurent Ulrich (à gauche) à la direction photo lors du tournage d’un vidéoclip de Eager dance

Sa plus grande réalisation en tant que directeur photo est, selon lui, le tournage de Un été à la chapelle. Cette émission, tournée l’été dernier, se déroulait à Mégantic dans une toute petite chapelle et y recevait toujours un artiste invité différent. Le défi était de taille concernant la direction photo, car Laurent devait sans cesse s’ajuster entre la vue grandiose d’un décor extérieur et celui d’une toute petite chapelle mal éclairée. Il a adoré relever ce défi, malgré les 15 heures de travail par jour!

Comme il aime toucher à différentes techniques, il aimerait également apprendre à faire l’éclairage de scène pour les groupes de musique. Il connaît bien ce milieu : il a déjà été bassiste pour le groupe Eager dance. Et maintenant, parce qu’il est rempli de talents, il collabore avec ce band en tant que directeur photo pour le tournage de leurs vidéoclips.

Pourquoi avoir choisi l’Estrie ?

L’Estrie a été pour lui un choix du cœur. Et un coup de tête aussi! Il a emménagé en juin, alors qu’il venait de renouveler son bail à Montréal. L’appel de la nature était grand et il avait besoin de retrouver l’équilibre entre sa vie professionnelle et personnelle. Il a bien fait puisque quelque temps après son déménagement, il a obtenu un emploi de caméraman aux nouvelles chez Radio-Canada. Il n’a plus envie de se définir seulement par son travail, mais plutôt par son mode de vie. Maintenant, par les fenêtres de son appartement, il voit un beau paysage, un ranch. Et il a le temps d’aller faire de la voile après sa journée de travail. Pour lui, ça n’a pas de prix et il ne reviendrait pas en arrière!

 Ce qu’il conseillerait à quelqu’un qui commence dans le métier

Laurent, qui cumule déjà 10 ans de carrière, donnerait ce conseil aux gens qui commencent dans le domaine :

« Avant, j’aurais dit de ne jamais dire non et de foncer, mais maintenant, je ne suis pas certain que je dirais ça. Si tu dis oui, que tu te présentes et que tu te fais remarquer, ce n’est pas long que ça décolle et que tu te fais rappeler. Mais le contre-conseil serait de ne pas perdre de vue ce qui est important dans la vie. Parce que c’est un milieu qui devient un microcoque de gens qui se comprennent et qui ont une réalité différente, où la fin de semaine et le brunch entre amis n'existent pas et où l’on travaille 20 jours de suite. Il faut trouver l’équilibre, mais sans avoir peur de se lancer aussi. »

Que représente Le BEAM pour Laurent ?

@Gabriel Dupuis

@Gabriel Dupuis

Le BEAM est pour lui un endroit qui permet de rassembler les gens de talent. Il se dit très heureux d’avoir emménagé dans la région au moment où le BEAM démarrait.

« Ce serait génial de garder notre monde en région afin d’avoir un vrai milieu cinématographique. Il faut briser la pensée qu’on doive aller à Montréal quand il s’agit d’un gros projet » affirme-t-il.

Bienvenue en Estrie Laurent! Et merci de faire partie de cette belle communauté!

Laurent Ulrich ; cadreur de bonheur.

 

Un nouveau clip pour Max d Tremblay

Crédit photo: Kevin Murphy

Crédit photo: Kevin Murphy

Accompagné du réalisateur Olivier Tétreault, Max d Tremblay a fait plusieurs recherches afin de trouver le lieu de tournage parfait pour son vidéoclip Au milieu de la gare. Dans sa chanson, il demande à la vie de ralentir afin de mieux pouvoir l’apprécier. Quoi de mieux que la ville d’Asbestos pour tourner une scène où l’effervescence d’autrefois a fait place à un rythme plus doux…

Au milieu de la gare

C’est en novembre dernier que Max d Tremblay a tourné le vidéoclip d’une chanson tirée de son plus récent album Bleu Septembre. La petite équipe de tournage composée du réalisateur Olivier Tétreault et de l’assistant-producteur, parolier et photographe Kevin Murphy, a voulu rendre hommage à la nature et à la vie de la région. Le montréalais affirme d’ailleurs avoir toujours eu un faible pour l’Estrie.

On retrouve, dans le clip, trois histoires qui se vivent en parallèle ; des travailleurs qui mènent une vie routinière où le train-train quotidien semble peser lourd. On y voit les personnages les yeux fermés, comme s’ils voulaient fuir et partir vers un monde meilleur.

En tournage à la mine d’Asbestos (Olivier Tétreault et Kevin Murphy)

En tournage à la mine d’Asbestos (Olivier Tétreault et Kevin Murphy)

« On voulait que les gens travaillent les yeux fermés, pour montrer que c’est la routine et que c’est machinal. On ne prend pas le temps de respirer et de vivre notre vie » affirme Max.

 Les personnages vus ne sont pas des comédiens, mais plutôt de vrais travailleurs de la région, ce qui donne au vidéoclip un aspect intéressant de documentaire.

Pourquoi avoir choisi le titre Au milieu de la gare ? Comme la chanson demande à la vie de lui donner une pause ; aussi bien le faire entre deux trains, sans être pressé de prendre le prochain.  

Un comédien, un musicien et un chanteur

Est-ce que son expérience de comédien l’aide à perfectionner son jeu lors d’un vidéoclip ? Selon lui, l’interprétation dans un clip est assez difficile, car il incarne tantôt un personnage, tantôt sa propre personne :

Une petite pause lors du repérage du lieu de tournage

Une petite pause lors du repérage du lieu de tournage

 « La ligne est mince entre rester toi-même et le rôle que tu dois jouer. Le clip est une zone grise intéressante : tu es vulnérable, mais solide en même temps. Tu te mets à nu. Tu ne fais pas juste interpréter : ce sont tes chansons, ton univers, tout ton projet que tu balances sur scène. C’est vraiment différent d’une série ou d’un film. »

Le musicien a commencé à jouer de la guitare à 11 ans. La musique a toujours eu une place importante dans sa vie et elle l’a toujours poussé à continuer. Il en est déjà à son troisième disque solo et il affirme créer de plus en plus de contenu à son image et pour se faire plaisir.

Un petit coup de pouce du BEAM

Fait cocasse : Max a rencontré l’équipe du BEAM un peu par hasard. Il était en repérage des lieux de tournage à Asbestos et il s’est arrêté dans un restaurant avec le réalisateur. Sachant que Pierre-Philippe Côté (président et directeur créatif du BEAM) était de la région, il lui a écrit pour lui poser certaines questions. Valléry Rousseau (directrice des opérations du BEAM) était assise tout près de lui, dans le même restaurant ! Elle est tout de suite venue les aider en leur parlant de la mine d’Asbestos et en leur fournissant des contacts. Un hasard qui fait bien les choses, puisque le tournage a pu se dérouler quelques semaines après.

Max est très heureux du résultat du clip. L’émotion qui en ressort nous amène à nous poser des questions sur notre façon de vivre notre vie. Pouvons-nous « ralentir et l’aimer pour vrai » ?

Ne manquez pas ce vidéoclip empreint d’émotions! Et ne manquez pas Max d Tremblay en spectacle!

2 avril : Anti-bar à Québec

13 juin : Grambrinus à Trois-Rivières

24 juillet : Centre Culturel du Havre-Aubert aux Îles de la Madeleine