Accompagné du réalisateur Olivier Tétreault, Max d Tremblay a fait plusieurs recherches afin de trouver le lieu de tournage parfait pour son vidéoclip Au milieu de la gare. Dans sa chanson, il demande à la vie de ralentir afin de mieux pouvoir l’apprécier. Quoi de mieux que la ville d’Asbestos pour tourner une scène où l’effervescence d’autrefois a fait place à un rythme plus doux…
Au milieu de la gare
C’est en novembre dernier que Max d Tremblay a tourné le vidéoclip d’une chanson tirée de son plus récent album Bleu Septembre. La petite équipe de tournage composée du réalisateur Olivier Tétreault et de l’assistant-producteur, parolier et photographe Kevin Murphy, a voulu rendre hommage à la nature et à la vie de la région. Le montréalais affirme d’ailleurs avoir toujours eu un faible pour l’Estrie.
On retrouve, dans le clip, trois histoires qui se vivent en parallèle ; des travailleurs qui mènent une vie routinière où le train-train quotidien semble peser lourd. On y voit les personnages les yeux fermés, comme s’ils voulaient fuir et partir vers un monde meilleur.
« On voulait que les gens travaillent les yeux fermés, pour montrer que c’est la routine et que c’est machinal. On ne prend pas le temps de respirer et de vivre notre vie » affirme Max.
Les personnages vus ne sont pas des comédiens, mais plutôt de vrais travailleurs de la région, ce qui donne au vidéoclip un aspect intéressant de documentaire.
Pourquoi avoir choisi le titre Au milieu de la gare ? Comme la chanson demande à la vie de lui donner une pause ; aussi bien le faire entre deux trains, sans être pressé de prendre le prochain.
Un comédien, un musicien et un chanteur
Est-ce que son expérience de comédien l’aide à perfectionner son jeu lors d’un vidéoclip ? Selon lui, l’interprétation dans un clip est assez difficile, car il incarne tantôt un personnage, tantôt sa propre personne :
« La ligne est mince entre rester toi-même et le rôle que tu dois jouer. Le clip est une zone grise intéressante : tu es vulnérable, mais solide en même temps. Tu te mets à nu. Tu ne fais pas juste interpréter : ce sont tes chansons, ton univers, tout ton projet que tu balances sur scène. C’est vraiment différent d’une série ou d’un film. »
Le musicien a commencé à jouer de la guitare à 11 ans. La musique a toujours eu une place importante dans sa vie et elle l’a toujours poussé à continuer. Il en est déjà à son troisième disque solo et il affirme créer de plus en plus de contenu à son image et pour se faire plaisir.
Un petit coup de pouce du BEAM
Fait cocasse : Max a rencontré l’équipe du BEAM un peu par hasard. Il était en repérage des lieux de tournage à Asbestos et il s’est arrêté dans un restaurant avec le réalisateur. Sachant que Pierre-Philippe Côté (président et directeur créatif du BEAM) était de la région, il lui a écrit pour lui poser certaines questions. Valléry Rousseau (directrice des opérations du BEAM) était assise tout près de lui, dans le même restaurant ! Elle est tout de suite venue les aider en leur parlant de la mine d’Asbestos et en leur fournissant des contacts. Un hasard qui fait bien les choses, puisque le tournage a pu se dérouler quelques semaines après.
Max est très heureux du résultat du clip. L’émotion qui en ressort nous amène à nous poser des questions sur notre façon de vivre notre vie. Pouvons-nous « ralentir et l’aimer pour vrai » ?
Ne manquez pas ce vidéoclip empreint d’émotions! Et ne manquez pas Max d Tremblay en spectacle!