Sébastien en quelques lignes…
Sébastien a toujours été attiré par les arts de la scène. Plus jeune, il faisait du théâtre et de l’improvisation dans la petite municipalité de Weedon. Quand son père a acheté sa première caméra VHS, il ne pouvait s’empêcher de la lui voler en cachette. Il savait déjà que cette belle et impressionnante machine ferait partie intégrante de sa vie. Pas surprenant qu’il soit devenu réalisateur.
En 2006, il termine donc ses études à Montréal à l’INIS en cinéma, profil réalisation.
Depuis 2 ans, il est de retour dans le Haut-Saint-François. Il n’a jamais regretté son retour en région, car la vie culturelle s’est énormément développée ces dernières années. Son entreprise, l’Inconnu dans le noir, est une boîte de production qui ne cesse de progresser. Il réalise beaucoup de courts métrages et de vidéos corporatifs. On fait appel à ses services pour son originalité, car sa façon de créer sort des sentiers battus. D’ailleurs, il crée plusieurs vidéos mappings pour des compagnies de théâtre de Sherbrooke où il utilise la technologie non seulement pour produire des effets spéciaux, mais également pour raconter des histoires. Il offre quelque chose de différent, d’unique et de très artistique.
Sébastien est un cinéaste polyvalent et créatif : il réalise, produit, co-scénarise, fait du montage vidéo, etc.
Ses belles réalisations et ses projets
Un très beau succès pour lui est la production du long métrage Les manèges humains, un film de Martin Labroche qui a fait plusieurs festivals à travers le monde. Il est très fier d’avoir eu cette visibilité à l’international, entouré de son équipe.
Énumérer tous ses projets serait probablement trop long, mais ils tournent autour de la vie culturelle estrienne. Il est impliqué dans la Maison de la culture John-Henri-Poppe et la galerie d’art de Cookshire-Eaton. Il est associé à plusieurs artistes d’art visuel et songe à ouvrir un centre d’art, ici, dans le Haut-Saint-François.
Il veut développer son entreprise et pouvoir réaliser le plus possible dans la région. Il aimerait écrire des histoires qui se passent ici, dans les décors d’ici. D'ailleurs, dans l’un de ses premiers cours au cinéma, il a appris que le synonyme de réaliser était raconter. « J’aime raconter une histoire avec le médium du cinéma » affirme-t-il avec voix remplie de passion.
Ses influences
Le réalisateur québécois André Forcier est très inspirant pour lui, car il met en lumière d’autres époques et personnages du Québec.
Pourquoi avoir choisi l’Estrie ?
Quand il est parti de la région, il ne voyait plus la beauté du décor et se sentait dans un désert culturel, dans un cul de sac. Cependant, la vie ici n’est plus la même qu’il y a 20 ans. « Je dis souvent à mes amis de la ville qui me demandent si je m’ennuie en campagne : “la campagne c’est le grand tourbillon” ! » affirme-t-il en riant.
De plus, la technologie lui permet de collaborer avec des gens de partout : sa monteuse est à Toronto et son mixeur habite Rimouski. La distance n’est plus un frein.
« Ici, j’ai une meilleure qualité de vie, une maison sur le bord d’un lac. J’ai plus d’opportunités qu’à Montréal, où le milieu est contingenté » confie-t-il. Il est retombé en amour avec sa terre natale et compte y pousser sa passion du cinéma encore plus loin!
Le BEAM dans sa vie
Comme les gens du domaine de l’audiovisuel se voient très peu, Le BEAM est une belle occasion de créer un réseau, de s’entraider. Et la liste de ressources matérielles et humaines offerte par Le BEAM pourrait lui être très utile lors de certains tournages.
Sébastien Croteau ; créateur artistique et raconteur d’histoires.